LES ABEILLES
Mutinerie dans les ruches
Les
abeilles transhument vers le néant. Les abeilles désertent par dizaines
de milliards. Les ruches se vident en moins d'une semaine. C'est une
nouvelle catastrophe pour le monde apicole (et sans doute pour le monde
entier) car celle-ci s'annonce d'amplitude planétaire. Elle se nomme
“syndrome d'effondrement des colonies”.
Aux USA,
les experts apicoles sont en plein désarroi. Ils évoquent même un
“mystère”. En effet, les abeilles disparaissent “proprement” sans
laisser de cadavres. Les ruches pleines de miel et de pollen ne sont
pas pillées par d’autres abeilles ou d’autres insectes. C’est une
malédiction qui plane sur les ruchers.
Les expert apicoles ne désespèrent pas, cependant, de trouver le remède
miracle, de sauver, encore une fois, leur “industrie”, puisque c’est
ainsi qu’ils la qualifient. Ils ont mis sur la trace des abeilles
portées disparues les meilleurs détectives-virologues. L'enjeu est de
taille: pas d'abeilles, pas de pollinisation, pas de récoltes, pas de
dollars. Le bipède, qui s'est autoproclamé maître de la sphère
planétaire, en est tout courroucé. Les abeilles font la grève de la
pollinisation, les mutines refusent la butine.
Les abeilles n'éprouveraient-elles donc aucune reconnaissance pour
cette “industrie apicole” qui les a choyées depuis des dizaines
d'années en leur prodiguant:
- le logis: avec de belles ruches toute carrées.
- les meilleurs remèdes: les antibiotiques les plus puissants (comme la
terramycine ) et les acaricides les plus performants ( Apistan et le
tout nouveau Hivastan).
- de la nourriture à satiété: du bon sucre blanc de betterave, du sirop
de maïs confectionné à partir des meilleurs crûs transgéniques et bien
sûr, des compléments nutritionnels (élaborés, par exemple aux USA, à
partir d’huile de coton transgénique, de farine de soja transgénique,
d’huile de soja transgénique, d’huile de colza transgénique...).
- des voyages tous frais payés sur des milliers de kilomètres à la découverte des déserts agricoles occidentaux.
- un butin assuré grâce à des monocultures géantes à la porte de la ruche.
- du pollen et du nectar enrichi d'un cocktail de molécules apéritives: fongicides, insecticides, herbicides.
- de la procréation assistée avec une sélection des meilleures reines inséminées artificiellement.
Une catastrophe bientôt planétaire
La suite sur le site Liberterre
http://www.liberterre.fr/agriculture/pollinisateurs/requiem01.html